Le Ki-Do Gym est un concept de mouvement basé sur la prise de conscience de son bassin où le « Ki » prenant naissance peut s’exprimer par les mouvements harmonieux et coordonnés jusqu’au extrémités de notre corps.
Le « Hara » en japonais, zone où se trouve le départ de toute énergie, depuis la création de la Vie avec le fœtus, qui reçoit lui-même par son nombril les éléments vitaux que lui transmet sa mère, jusqu’au dernier souffle avant la mort lorsque le diaphragme remonte une dernière fois dans la cage thoracique…
Une région qui une fois mieux conscientisée nous permet d’améliorer la transmission de notre propre énergie vitale jusqu’au extrémités de notre corps et au-delà. De part cette fluidité, nos mouvements gagnent en harmonie et permet au corps de relâcher les tensions emmagasinées. Le « Ki » circulant mieux, notre bien être et notre santé s’améliore.
Ces techniques tout d’abord de conscience corporelle et ensuite de coordination harmonieuse entre mouvement et respiration, pourraient s’apparenter au Tai-Chi Chuan ou Qi Gong.
Cependant, la Ki-Do Gym n’est pas à considérer comme un art martial en tant que tel même si avec la pratique il nous permet de mieux appréhender l’énergie de l’extérieure. Il nous permet également de mieux gérer notre propre énergie dirigée vers l’extérieur tout en protégeant notre corps. L’école du dos de part ma profession est également considéré dans les séquences de mouvement demandées.
Ce concept s’est développé de part mon expérience de Vie et professionnelle. Depuis plus de 30 ans que je pratique le Karaté style Go-Ju Ryu (4ème Dan), je considère en premier lieu cet art martial comme étant une école de Vie. Associée à ma profession de physiothérapeute depuis plus de 25 ans, j’ai pu améliorer ma compréhension du mouvement par les notions anatomiques d’une part mais également les relations avec la fonction respiratoire.
De plus, ayant eu la chance de pouvoir pratiquer beaucoup d’autres sports et activités artistiques tels que la danse, le chant, le théâtre, l’acrobatie (main à main), le triathlon, le tennis, l’escalade, le skating,… Il est tout à fait à considérer important, tel que le fait Jeunesse + Sport dans l’enseignement de ses moniteurs, de permettre d’avoir plusieurs expériences motrices afin de pouvoir développer une meilleure capacités d’adaptation aux mouvements spécifiques à chaque sport. Ces richesses motrices permettent à l’enfant, tout comme à l’adulte, de développer plus facilement des stratégies de mouvements adaptées avec une meilleure coordination et conscience corporelle.